André Gaborit - chanteur poète

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A propos de Pierre-Jean de BERANGER A propos de Pierre-Jean de BERANGER  

Pierre-Jean de Béranger, chan­son­nier du XIXième siècle, consi­déré comme le père de la chan­son moderne, en a exploré tous les styles : de la chan­son à boire à la satire, de la romance à la chan­son sociale, sans oublier la chan­son poli­ti­que.


A propos de Pierre-Jean de BERANGER A propos de Pierre-Jean de BERANGER

Pierre-Jean de Béranger, chan­son­nier du XIXième siècle, consi­déré comme le père de la chan­son moderne, en a exploré tous les styles : de la chan­son à boire à la satire, de la romance à la chan­son sociale, sans oublier la chan­son poli­ti­que.

 Pierre-jean de BERANGER
 
 Paris 1780 - 1857
 
Pierre-Jean de BERANGER naît à Paris le 19 août 1780. Jusqu’à la révolu­tion, il est élevé par son grand-père pater­nel, tailleur, et rejoint ensuite une tante dans la Somme. Il y suit des études pri­mai­res, sans toute fois appren­dre le latin et entre chez un impri­meur comme apprenti. Il s’initie à la poésie.
 
De retour à Paris en 1795, il aide son père, agent d’affai­res.Il écrit ses pre­miers poèmes et fréquente une académie de chan­sons. En 1799, républi­cain convaincu, il voit avec sou­la­ge­ment la prise de pou­voir de Bonaparte. En 1804, il envoie un cour­rier à Lucien Bonaparte, second frère de Napoléon, avec deux poèmes dont "le Déluge". Ce der­nier le reçoit et lui accorde le trai­te­ment de membre de l’Institut. Béranger peut alors se consa­crer plei­ne­ment à l’écri­ture. Fin 1813, il entre au Caveau Moderne, société de chan­son­niers pari­siens qui se retrou­vent chaque semaine.Le Caveau publie chaque année un recueil de chan­sons de ses sociétaires. "La Clé du Caveau", ce qui permet de faire connaître leurs oeu­vres au plus grand nombre. En 1813, Béranger est déjà connu avec "Les Gueux" et "Le Roi d’Yvetot". Les gens les chan­tent dans la rue, au café.
 
Après le retour de Louis XVIII en 1815, Béranger se sert de la chan­son comme arme poli­ti­que. Dès 1814, il défend la liberté d’expres­sion dans "La cen­sure", atta­que la Restauration avec sa "Requête présentée par les chiens de qualité" et s’en prend à l’ordre jésuite dont il se moque dans "Les Révérents pères" (1819). La publi­ca­tion de son second recueil de chan­sons à la fin de l’année 1821, lui vaut un procès.
 
On lui repro­che sur­tout ses chan­sons égrillar­des, qui appa­rais­sent à une époque anti­re­li­gieuse. Il est condamné à trois mois de prison et cette condam­na­tion le rend encore plus popu­laire. Il conti­nue d’atta­quer la royauté avec "Nabuchodosor" en 1823 et "Sacre de char­les le Simple" en 1825, dans lequel il ridi­cu­lise le cou­ron­ne­ment de Charles X. Il ne cache pas par ailleurs son bona­par­tisme avec "Paillasse" en 1817, "les sou­ve­nirs du peuple" en 1828.
 
Condamné une nou­velle fois en 1828, il passe neuf mois en prison. Victor Hugo, Alexandre Dumas, Sainte Beuve vien­nent lui rendre visite. Avec la Révolu­tion de 1830, l’influence de Béranger est à son apogée. Toutefois, par­ti­ci­pant aux comités res­treints qui per­met­tent à Louis-Philippe d’accéder au trône, Béranger refuse hon­neurs et pen­sions. Désireux de conser­ver son indépen­dance et sa liberté, il refuse égale­ment d’entrer à l’Académie Française. Déçu par le nou­veau régime, Béranger quitte Paris pour la pro­vince en 1834 avec sa com­pa­gne Judith. De retour à Paris en 1840, il refuse lors de la révolu­tion de 1848, de siéger à la cham­bre des députés. Il décède le 16 juillet 1857. Le gou­ver­ne­ment impérial redoute des mani­fes­ta­tions lors de son enter­re­ment. Celui que l’on sur­nom­mait "L’immor­tel Béranger" ou "Le chan­son­nier natio­nal" est enterré le 17 juillet, sous forte escorte mili­taire. Considéré comme le père de la chan­son moderne, Béranger a exploré tous les styles, de la chan­son bachi­que à la satire, de la romance à la chan­son sociale, sans oublier la chan­son poli­ti­que.
 
D’après le "Hall de la Chanson"
 
 Un homme reconnu
 
De très nom­breu­ses et gran­des figu­res du XIX° siècle ont rendu hom­mage à Pierre-Jean de Béranger de son vivant.
 
CHATEAUBRIAND : "Un des grands poètes que la france n’ait jamais pro­duit".
 
GOETHE : "Béranger est le génie bien­fai­sant du siècle".
 
SAINTE BEUVE : "C’est un poète de pure race, magni­fi­que et inespéré".